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mardi 30 mars 2010

Balayer, mettre le couvert, une matinée très "vie pratique".


Le matériel de Vie pratique mieux rangé a immédiatement attiré les filles ce matin. 
J’ai notamment rendu accessible «mettre la table» que j’avais présenté il y a un an environ à Clémence mais qui était resté sur une étagère trop haute depuis des mois. 
C’est en lisant l’article que Charlie a écrit après sa visite de l’école Montessori de Rennes que j’ai eu envie de remettre en service cette activité.
J’ai donc montré l’activité à Pauline et immédiatement après, Clémence a voulu le faire et Pauline s’est jointe à elle pour le faire une 2ème fois.






Ensuite, j’ai présenté «balayer» dans les règles de l’art.
Le balai, dans une classe Montessori, sert bien à balayer quand il le faut. Mais pour que l’enfant en soit capable, nous lui proposons de s’entraîner à faire le geste pour le geste. On prévoit donc des morceaux de papier déchirés dans une petite corbeille et on matérialise au sol un cercle ou un carré pour rassembler les balayures. On peut utiliser de la craie sur du carrelage. Ici, j’ai délimité un carré avec du ruban de masquage.
Pour la présentation, répandre les morceaux de papier, montrer comment tenir le balai et comment rassembler les morceaux dans le carré. Ramasser à la pelle et à la balayette et remettre dans la corbeille




Evidemment, Clémence s’est empressée de le faire à son tour! Pour se pimenter l’exercice, elle a pris grand soin de répandre les morceaux de papier partout dans la pièce.




A la fin de la séance, les filles attendaient impatiemment l’activité promise: éplucher et râper les carottes.
L’épluchage n’a plus de secret pour elles, mais la râpe s’est avéré trop difficile pour Pauline. Elle a arrêté très vite. Quant à Clémence, elle a persévéré un très long moment mais avait à peine râpé la moitié d’une carotte. J’ai terminé le travail, mais elles ont apprécié d’utiliser l’instrument.



A l’heure du goûter, la frénésie de vie pratique a continué avec la préparation de la tisane, l’installation du service sur la table et la volonté de se servir et de manger «comme des princesses!»


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