Le contenu de ce blog est le reflet de mon cheminement dans la pratique de la pédagogie Montessori et n'engage que moi.
Il ne saurait se substituer à une formation de qualité.
Toutes les photos et les textes sont ma propriété. Nul n'est autorisé à les utiliser sans mon autorisation expresse.

vendredi 19 novembre 2010

La boîte de grammaire des prépositions


Après la boite des adjectifs, il y a normalement la boite des verbes. Mais Clémence a parfaitement bien compris la notion de verbe et nous avons pas mal travaillé dans l’esprit des boites de grammaire au moment de la présentation du verbe. C’est plus la préposition qui lui pose parfois problème et comme j’ai aussi une grande de 10 ans en soutien qui reconnaît bien le verbe, je suis passée directement à la boite de la préposition. je ferai celle du verbe un peu plus tard.
Au niveau de la fabrication, la boite est juste un peu plus grande: au lieu des 3 casiers (articles, noms, adjectifs), elle en comporte 5 (articles, noms, adjectifs, verbes, prépositions.) plus une grande case pour les cartes des phrases.
Cette fois, il ne s’agit pas d’apporter des objets mais de faire ce qui est indiqué par chaque phrase. Comme pour l’adjectif, il y a 4 séries de phrases. Dans les 2 premières séries, la préposition indique une relation («Mets le cube sous le cylindre» / «Mets le cube sur le cylindre»), dans la 3ème, une relation de matière, d’appartenance, d’usage («Touche le tissu en laine» / «touche le tissu en coton»; «Apporte la cuillère à soupe» / «Apporte la cuillère à café»; «Ouvre le casier de Clémence» / «Ouvre le casier de Pauline»


Arrivé à ce stade, quand l’enfant reconstitue chaque phrase, il faut qu’il réfléchisse un peu pour savoir dans quelle casier il va devoir chercher chaque mot. Donc, il analyse sans le savoir.
Ensuite, il place les symboles au-dessus des cartons. A ce stade, il peut y avoir automatisme par association de couleurs, mais nous proposerons ensuite des phrases sur papier à analyser dans lesquelles il faudra forcément se poser les questions.


En tout cas, Clémence s’est vraiment posée des questions pour éviter de devoir passer en revue les mots de tous les casiers. Et la manipulation associée aux phrases lui a vraiment permis d’affiner sa compréhension de la préposition. La voici en train de faire la 2ème série, confortablement allongée sur son tapis:




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire